Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Scipio 202
29 janvier 2014

Homefront = 5/10 (Heureusement, James Franco relève le niveau !)

affiche

James Francooo ! Bon, une fois passé ma phase groupie pour cet acteur aussi doué que charismatique, il m'a fallu regarder le film au complet.  J'ai passé un bon moment, mais c'était bien parce que j'avais rangé mon esprit critique au placard.  La trame est linéaire au possible, chaque événement du film est prévisible, du début à la fin, le personnage incarné par Jason Statham est un pur cliché déjà vu, prémaché, emballé-pesé-prépayé, il n'y a que la présence de James Franco qui réhausse le jeu et la qualité globale du film (ouais, à lui tout seul, il est capable d'accomplir un miracle pareil, ne soyez pas jaloux).

Le screenplay est signé par Stallone, dès lors, forcément, on se dit tout de suite qu'on ne sera pas exposé à des scènes très intellectuelles ou recherchées.  À lire en roman (et apparemment, le film est tiré d'un bouquin), ce film serait d'un ennui particulièrement léthal et dangereux pour la santé.

Phil Broker (Jason Statham) quitte sa division de police après une mission d'infiltration qui a dérapé et qui nous est servie, d'entrée de film, comme une bonne mélasse d'action musclée et écervelée.  Il emménage dès lors dans un bled paumé des États-Unis avec sa fille, sa femme étant décédée (bouhou, faut-il comprendre à ses sourcils tristes et sincères quand il parle de sa défunte épouse -- sa gamine, interprétée par la petite Izabela Vidovic, nous transmet par contre une véritable émotion, sa prestation est assez émouvante).  Néanmoins, Phil Broker étant ce qu'il est, ayant appris à sa gamine à fracasser la gueule aux racailles de maternelle, s'attire bien vite des problèmes disproportionnés et voilà que le gang de motards qu'il avait infiltré et trahi au début du film, par l'intermédiaire de "Gator" (James Franco) qui lui-même à la base n'avait rien demandé mais qui s'avèrait être l'oncle du gamin tabassé par la fille de Broker (vous suivez ?) et qui, comme par hasard, est également le baron de méthamphétamine du coin (cette drogue est à la mode, cinématographiquement, depuis le succès de Breaking Bad) et dont tout ce qu'il faut pour que son business s'envole, c'est un service de distribution tel que pourraient l'offrir les motards qui veulent la peau de Broker... bref, on s'en fout, Broker, parce qu'il a appris deux trois mouvements de self-défense à sa gamine, se retrouve envahi chez lui par ses ennemis jurés à coups de gros calibres et de mitraillettes.  BAM, BANG, c'est tout ce qui compte après tout (pour ce film qui devait être, à l'origine, un nouvel opus de la saga Rambo).

L'idéal de la famille, ce grand poncif américain, nous est de nouveau rabaché sur le crâne.  Broker, qui est une brute, mais qui prend soin de sa fille du mieux qu'il peut malgré ses limitations psychologiques, ne peut bien évidemment que triompher face à "Gator" qui, en parfait salaud, refile de la drogue à sa propre soeur et puis, bah, finalement, force des choses, lui *SPOILER*.  C'est bien connu, le crime ne paie pas.

Bwah.  Suivant !

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité